Alstom : le PDG entendu par les députés, les salariés ont manifesté devant le siège à Saint-Ouen
Les syndicats ont appelé à la grève, mardi 27 septembre, pour protester contre le projet d'arrêt de la production de trains à Belfort.
Ce qu'il faut savoir
"On est là, vivants, on va se battre." Plusieurs centaines de salariés d'Alstom en grève, dont 300 de l'usine de Belfort (Territoire de Belfort), ont manifesté, mardi 27 septembre, au siège du groupe, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) alors que le gouvernement poursuit les discussions pour tenter de sauver l'usine.
Le PDG du groupe, Henri Poupart-Lafarge, entendu par les députés. Le PDG d'Alstom, en discussion avec le gouvernement, a déclaré vouloir attendre les propositions du gouvernement et les étudier avant de statuer définitivement sur le sort du site de Belfort.
Un rassemblement à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). L'intersyndicale (CFE-CGC, CGT, CFDT, FO) appelle tous les salariés du groupe ferroviaire à débrayer ce mardi et à se rassembler devant le siège du groupe. Des rassemblements sont aussi prévus mardi au Creusot (Saône-et-Loire), à Tarbes (Hautes-Pyrénées), Villeurbanne (Rhône) et Reichshoffen (Bas-Rhin), selon la CGT.
Un TGV pour les salariés de Belfort. Pour permettre aux ouvriers du site de participer au rassemblement, la mairie, le département et la région ont affrété un TGV, rapporte L'Expansion.
Un gel du projet en attendant le plan du gouvernement. Lundi, lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, le PDG a confirmé le gel de son plan pour Belfort "jusqu'à ce qu'on ait une réunion avec le gouvernement, a priori d'ici au 4 octobre".