39 heures par semaine : le Code du travail remis en cause ?
Smart a annoncé ce mardi 1er septembre qu'un référendum sera organisé au sein de l'entreprise afin de déterminer si un retour provisoire aux 39 heures se fera. Le débat est rouvert...
Depuis quelques mois, la réforme du temps de travail divise politique et économistes. Les syndicats et la direction de Smart l'ont annoncé ce mardi 1er septembre, ce sera un référendum. Les 800 salariés de leur usine mosellane diront s'ils acceptent ou pas un retour provisoire aux 39 heures contre une augmentation et une prime.
Le débat est rouvert
Une dérogation aux 35 heures, décidément bien dans l'air du temps. Dernière sortie remarquée il y a quelques jours lors des Universités du Parti socialiste, celle du ministre de l'Économie. Emmanuel Macron fustige une gauche qui aime selon lui l'idée de travailler moins. La déclaration fait des remous. Manuel Valls recadre son ministre dans la foulée. Durée légale, flexibilité, ce n'est pas la première fois que les droits des salariés font l'objet d'un débat et souvent, le coupable tout désigné est le Code du travail.
En juin dernier, l'ancien garde des Sceaux, Robert Badinter, s'y mettait lui aussi le trouvant incompréhensible. Pourtant nous lui devons des avancées sociales. Aujourd'hui, tout pourrait donc être remis en cause tant qu'il s'agit de faire baisser le chômage. Une logique qui hérisse les syndicats.
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