TotalEnergies : l’Assemblée générale de l’entreprise sous haute tension
Des gaz lacrymogènes et des policiers qui interviennent sans ménagement, vendredi 26 mai au matin, devant la salle Pleyel, à Paris. À 6 heures du matin, des manifestants sont repoussés du lieu où doit se tenir l’Assemblée générale de TotalEnergies. Entre 200 et 300 activistes s’étaient donné rendez-vous pour se faire entendre. Certains s’aspergent de faux pétrole, d’autres forment une chaîne humaine. "Nous, on est là pour dénoncer les méfaits de Total, mais également tout ce qu’ils ont gagné au cours de ces dernières années et le business qui se fait sur ce crime climatique", affirme une activiste.
Une motion pour faire respecter les accords de Paris rejetée
Les actionnaires du groupe pétrolier sont la cible des activistes, leur objectif, les empêcher d’accéder à l’assemblée générale. “C’est vraiment des cons”, dit l’un d’eux. À l’intérieur, mesure inédite, chacun son téléphone dans une pochette scellée pour éviter qu'une toute image non contrôlée ne fuite. “Je tiens à souligner combien nous avons accéléré les investissements dans la transition énergétique”, dit le PDG de Total, Patrick Pouyanné.
Trop peu selon des actionnaires qui ont tenté de soumettre une motion pour faire respecter au pétrolier les engagements de l’accord de Paris, rejetée malgré un score de 30%. Une pression pour le climat que semble presque comprendre la Première ministre qui souligne que les activistes sont “dans leur rôle d’alerter et de dire qu’il faut accélérer”. Les actionnaires ont également voté l’augmentation de Patrick Pouyanné de 30%.
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