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Mesures pour développer le photovoltaïque : "Qu'est-ce que ça fait plaisir, enfin !", se félicite le Syndicat des énergies renouvelables

Le vice-président du Syndicat des énergies renouvelables estime que les annonces du gouvernement mercredi sur le photovoltaïque "sont parfaitement réalistes et parfaitement attractives".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Dans le plus grand parc solaire d'Ile-de-Fran à Marcoussis, lors de son inauguration le 4 octobre 2021.  (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"Qu'est-ce que ça fait plaisir, enfin !", s'exclame le vice-président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) et président de la commission solaire de ce syndicat, Xavier Daval, mercredi 3 novembre sur franceinfo, après l'annonce par Barbara Pompili  sur franceinfo de plusieurs mesures pour développer le photovoltaïque, notamment en allégeant les procédures et en créant un label "Villes et départements solaires".

"On est passé par les montagnes russes du solaire qui étaient impressionnantes. Un coup je dis oui, un coup je dis non, un coup j'annonce et après j'enlève, et ça a été très compliqué à vivre pour toute la filière", relate le vice-président.

"Quand une partie du monde se lançait à fond dans l'aventure du solaire, la France jouait petit bras et n'y croyait pas, d'où les tentatives avortées, les moratoires, les retours en arrière sur les prix, en ayant pas pour objectif que le solaire soit l'une des énergies critiques de ce siècle."

Xavier Daval, vice-président du SER

à franceinfo

À présent, il estime que les annonces du gouvernement "sont parfaitement réalistes et parfaitement attractives" "Les intentions qui sont posées par notre gouvernement, je pense, sont un signal suffisamment clair pour être entendu, d'autant plus que le Covid-19 nous a appris que finalement nous sommes très dépendants de la logistique mondiale et quand la grande machine mondiale s'arrête, tout s'arrête."

"Le solaire va être de plus en plus performant. Au prorata, le coût du transport des panneaux va augmenter, ce qui veut dire que, demain, produire en Europe et j'espère en France va devenir un véritable avantage", prévoit le spécialiste.

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