Margareth Chatelain, professeure à la retraite, vit seule en pleine campagne. Elle a voulu faire isoler ses combles il y a quelques mois. Aujourd'hui, sa toiture est entièrement à refaire. La laine de roche a été injectée au contact des tuiles : ainsi, l'air ne circule pas. "La laine de roche, comme c'est tout humide, ça imprègne la tuile. On voit la latte qui est mouillée, elle commence à pourrir", déplore-t-elle.Des aides moins conséquentesMargareth Chatelain n'avait pourtant pas agi sur un coup de tête, et pensait avoir pris toutes les précautions. Elle n'avait pas le droit au dispositif à 1 euro, mais à d'autres aides à la rénovation énergétique. Pour compléter, elle avait même décidé d'investir elle-même "pour plus de confort", malgré sa petite retraite. Le devis s'élevait à 14 900 euros. Mais l'entreprise lui fait miroiter toute une série d'aides. Il ne lui restait qu'à débourser 5 000 euros. La caution d'une grande entreprise, Butagaz, l'avait alors rassurée. En réalité, contrairement à ce que lui promettait l'artisan, elle n'a eu droit qu'à 2 500 euros d'aides. D'autant plus qu'aujourd'hui, elle doit de nouveau payer pour sauver son toit.