Certaines enseignes de livraison à domicile transgressent-elles les règles ? Y a-t-il du travail dissimulé ? Les conditions de sécurité et les réglementations du secteur sont-elles respectées ?
L’économie de la "flemme" est en plein essor. Pas le temps de faire les courses ? Pas de problème, on peut désormais se faire tout livrer, ou presque, et en un temps record. Sur ce marché, les start-up sont de plus en plus nombreuses. Parmi eux, une enseigne française, Stuart, cartonne : lancée en 2015, rachetée par le groupe La Poste en 2017, elle emploie aujourd'hui plus de 700 personnes dans six pays. Elle communique beaucoup sur son service à vélo et ses livraisons certifiées "éco-responsables".
Une vaste fraude sociale et fiscale ?
Pourtant, certains accusent la plate-forme d'avoir laissé se mettre en place un vaste système de travail dissimulé, une fraude qui atteindrait plusieurs millions d'euros et impliquerait des milliers de livreurs. "Envoyé spécial" a suivi une livreuse dans sa tournée effectuée... en voiture. Elle affirme n'avoir aucun statut juridique : ni auto-entrepreneur, ni intérimaire, et aucun contrat de travail... La plate-forme passerait par un sous-traitant pour la rémunérer, et celui-ci lui aurait imposé l'illégalité en la payant par virements effectués sur son compte en banque, sans délivrer de fiche de paie.
Pour tenir leurs promesses de rapidité et d’efficacité, certaines enseignes de livraison à domicile transgressent-elles les règles ? Y a-t-il du travail dissimulé ? Les conditions de sécurité et les réglementations du secteur sont-elles respectées ?
Un reportage de Laura Aguirre de Carcer, Gionna Messina, Guillaume Marque et Benoît Sauvage diffusé dans "Envoyé spécial" le 23 juin 2022.
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