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Vidéo Vivarte : "Envoyé spécial" interpelle les candidats à la présidentielle sur les plans sociaux

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Quand "Envoyé spécial" interpelle les candidats à la présidentielle sur les plans sociaux à Vivarte
Quand "Envoyé spécial" interpelle les candidats à la présidentielle sur les plans sociaux à Vivarte Quand "Envoyé spécial" interpelle les candidats à la présidentielle sur les plans sociaux à Vivarte (ENVOYÉ SPÉCIAL / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

"Envoyé spécial" a enquêté sur la situation de Vivarte. Le géant aux multiples enseignes accumule les plans sociaux dans l'indifférence des politiques. Au fait, qu'en disent les candidats à l'élection présidentielle ? Elise Menand les a interpellés. Extrait de "Vivarte : leur ennemi, c'est la finance", à voir le 13 avril 2017.

En deux ans, le géant français de l'habillement Vivarte aura supprimé 2 800 emplois : ce sont les plus gros plans sociaux de France. "Une bombe sociale" qui laisse les candidats à l'élection présidentielle remarquablement silencieux. Elise Menand profite d'une date où ils sont tous réunis à la Maison de la radio pour les interroger. Un extrait du magazine "Envoyé spécial".

Le micro-trottoir commence (mal)… Dans le dossier Vivarte, il y a ceux qui passent leur chemin : François Fillon ou Benoît Hamon, pressés. Il y a ceux qui donnent leur langue au chat : François Asselineau ou Jean Lassalle. Et même un que "ça fait rire" (on ne saura pas pourquoi) : Jacques Cheminade. 

Quand on ne sait que vaguement de quoi il s'agit, il y a les réponses toutes prêtes (Nicolas Dupont-Aignan, ou David Rachline pour le FN). Pourquoi les licenciements à Vivarte ne sont-ils pas au cœur de la campagne ? "C'est un scandale, ils devraient l'être." Combien de postes supprimés ? "Un certain nombre... Je ne sais pas exactement, mais vous allez me le dire."

Trois bonnes réponses sur onze candidats

Au final, trois candidats connaissent vraiment le dossier. Philippe Poutou répond "Halle aux chaussures" et "plan de licenciement", Emmanuel Macron pointe "les intérêts financiers qu'on a laissé décider pour le compte de l'entreprise", Nathalie Arthaud semble parfaitement au fait de la situation, qu'elle "ne cesse de dénoncer", d'un "grand groupe siphonné par des fonds capitalistes".

Trois bonnes réponses… Vivarte reste donc le grand absent de la campagne. Rappelons qu'en 2012, la fermeture des hauts-fourneaux de Florange avait mobilisé les candidats. Cette fois, quatre fois plus de salariés risquent de perdre leur emploi.

Extrait de "Vivarte : leur ennemi, c'est la finance", une enquête à ne pas manquer dans "Envoyé spécial" le 13 avril 2017.

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