: Vidéo Bruno Le Maire répond aux ex-GM&S : "L'État a tenu ses engagements, ce n'est pas le cas des constructeurs"
L'avocat d'une centaine d'ex-salariés de GM&S a donné 15 jours à Renault et Peugeot pour négocier un dédommagement.
Une centaine d'ex-GM&S ont menacé, mercredi 26 septembre, Renault et PSA de poursuites judiciaires pour abus de position dominante et pour obtenir des indemnisations, a rapporté France Bleu Creuse. "L'État a tenu ses engagements, ce n'est pas le cas des constructeurs, pour le moment, a déclaré Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, jeudi sur franceinfo. Ils m’avaient promis un volume de commandes, mais ils n’ont pas tenu leurs promesses. L’État sera donc là pour rappeler les constructeurs automobiles à leurs promesses."
"Casse de l'entreprise"
Les ex-salariés de l'entreprise basée à La Souterraine, en Creuse, estiment que les deux constructeurs français ont "orchestré la casse de leur entreprise" en ne maintenant pas leur niveau de commandes.
Ils sont 74 salariés licenciés à réclamer chacun 80 000 euros au titre du préjudice moral. 32 salariés repris demandent eux 20 000 euros chacun. Leur avocat donne 15 jours aux constructeurs pour négocier un dédommagement, faute de quoi il saisira le Tribunal de grande instance de Guéret pour "abus de position dominante".
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