Lakshmi Mittal: "le monde entier a été surpris" par la proposition de nationaliser Florange
Dans un entretien exclusif accordé au "Figaro", le patron d'Arcelor Mittal, géant mondial de l'acier, revient sur les dernières polémiques concernant notamment le site de Florange.
FLORANGE - "Les discussions ont été rudes", mais il ne les a pas vécues comme un bras de fer. Dans un entretien accordé au Figaro, mercredi 12 décembre, Lakshmi Mittal, le patron du géant de l'acier ArcelorMittal, revient sur la polémique autour de ses décisions concernant le site de Florange (Moselle), particulièrement dans la tourmente. Extraits.
"Nous sommes parvenus à un bon compromis", "à un accord juste", estime Lakshmi Mittal au sujet de l'accord signé dabs la douleur début décembre avec le gouvernement. Interrogé sur le reniement de ses engagements de 2008, dont l'accusent notamment les syndicats, le PDG d'Arcelor s'étonne et accuse Arnaud Montebourg entre les lignes : "La fermeture des hauts-fourneaux n'aurait dû être une surprise pour personne. Les salariés eux-mêmes en étaient conscients. Ce sont les commentaires politiques qui ont été faits sur Florange et à Florange qui ont faussé le débat, qui ont créé du bruit, de l'agitation."
Et de si dire "choqué" et "triste" des déclarations du ministre du Redressement productif qui disait "ne plus vouloir de Mittal en France" et qu'il qualifie "d'irrationelles". Quant à la proposition de nationaliser Florange : "Si aujourd'hui, un pays comme la France, la cinquième économie du monde, parle de nationalisation, mais quel bond en arrière!", s'exclame Mittal qui assure que "le monde entier a été surpris" par cette idée.
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