Les salariés de la fonderie automobile SAM sont prêts à occuper le site jusqu’à Noël s'il le faut. Renault lâche le site, alors, l’entreprise de 340 salariés risque la liquidation judiciaire. “C’est dur à digérer, c’est très dur”, lâche un salarié, mercredi 24 novembre. Pourtant, la semaine dernière, l’usine produisait encore des pièces en aluminium pour la Clio. “Ça a été conçu et étudié ici”, assure Joël Derruau, responsable maintenance.Obtention d’aides de reclassementSelon les syndicats, Renault aurait déjà passé pour plus de 85 millions d’euros de chiffre d’affaires à un concurrent espagnol. Mercredi, à 13 heures, les salariés étaient réunis en assemblée générale pour imaginer la suite, comme l’obtention d’aides de reclassement, par exemple. “Ce que l’on espère, si déjà, ils ne veulent pas travailler avec nous, c’est qu’ils nous accompagnent au moins un certain temps. Le temps que l'on puisse redémarrer sur autre chose”, commente un employé.