L'avenir de l'aciérie Ascoval près de Valenciennes (Nord), pour laquelle le ministère de l'Économie, mais aussi les élus des Hauts de France s'étaient battus, semble fragilisé de nouveau. La société Altifor, qui avait été retenue pour reprendre le site, a indiqué jeudi 21 février ne pas avoir réuni les fonds nécessaires afin de sauver l'usine de Saint-Saulve (Nord). Les 281 salariés se sentent désormais trahis. "C'est un peu difficile à entendre, on est sonnés", confie l'un d'eux.Des salariés à bout"Il a joué avec 280 vies humaines. il a joué avec des vies (...) Le pire c'est ce qu'on va dire à nos femmes. Moi je n'en peux plus", craque un employé au bord des larmes. En début de semaine, le repreneur a indiqué qu'il "serait déraisonnable d'engager plus avant Altifor dans le financement de la société Ascoval". Pourtant, il y a quelques mois, il apparaissait comme le sauveur.