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Vidéo "Tourisme historique vraiment unique" : dans les coulisses du jeu "Assassin's Creed"

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Grâce à lui, des millions de personnes apprennent l'histoire sans s'en rendre compte. Brut a rencontré Maxime Durand, celui qui se cache derrière le célèbre jeu vidéo "Assassin's Creed".
VIDEO. "Tourisme historique vraiment unique" : dans les coulisses du jeu "Assassin's Creed" Grâce à lui, des millions de personnes apprennent l'histoire sans s'en rendre compte. Brut a rencontré Maxime Durand, celui qui se cache derrière le célèbre jeu vidéo "Assassin's Creed". (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Grâce à lui, des millions de personnes apprennent l'histoire sans s'en rendre compte. Brut a rencontré Maxime Durand, celui qui se cache derrière le célèbre jeu vidéo "Assassin's Creed".

Grèce antique, Égypte ancienne, Révolution française… ce jeu, c'est "Assassin's Creed". Le principe ? Chaque opus se déroule à une époque différente. Et derrière tout ça, il y a Maxime Durand, historien. Ce dernier et ses équipes vont, à partir du moment où ils ont déterminé une époque, se nourrir de diverses sources, comme des magasines, des romans, des films ou encore des séries, pour réaliser leur jeu. "On va aller chercher beaucoup d'informations et puis après, on transgresse par liberté artistique", explique l'historien. Par exemple, certains monuments ne vont pas être montrés dans la représentation exacte de l'époque en question. "Parfois plus haute, plus large que la représentation du passé", précise Maxime Durand. Ces éléments visuels, a priori sans importance, sont néanmoins l'objet de débats entre les membres de l'équipe. 

De plus, avec l'évolution des consoles, "Assassin's Creed" est, graphiquement, de plus en plus précis. Ainsi, "l'attente des joueurs en termes de réalisme et de précision historique est vraiment plus élevée", relève Maxime Durand.

Un outil pédagogique ?

"Assassin's Creed" est utilisé comme support pédagogique par certains professeurs d'histoire. Une information qui "touche" et rend "fier" Maxime Durand. "C'est une forme de tourisme historique qui est vraiment unique, qui est fantastique, qui nous permet de voir et de toucher à des choses qu'on pourrait pas faire dans la vraie vie", commente-t-il. S'il reconnaît qu'il s'agit bien d'une "vulgarisation historique", l'historien ne regrette pas d'avoir choisi ce biais qui lui permet de s'adresser à plusieurs millions de personnes.

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