Face à un contexte géopolitique complexe, l’industrie iranienne du tourisme cherche à se relancer.
Ispahan, un spectacle permanent digne des mille et une nuits. Dans la cité persane, magique, les visiteurs se font plus rares en raison du regain de tension entre les Etats-Unis et l’Iran. Pourtant, sur place, les touristes semblent sereins, malgré des craintes avant leur arrivée. “Les proches nous disaient, ‘n’y allez pas, c’est dangereux’, mais une fois sur place, on oublie tout cela”, raconte un Français de passage. Même si l'atmosphère est effectivement paisible à Ispahan, les touristes sont bien moins nombreux qu’il y a quelques années, au moins 50% d’après certains guides. La faute à un contexte géopolitique défavorable.
Un manque d’investisseurs étrangers
“Quand on parle de l’Iran, les touristes voient le pétrole, la bombe atomique, le conflit avec les Etats-Unis. Mais au quotidien, l’Iran, ce n’est pas cela, c’est un berceau de l’histoire de l’humanité”, estime le guide Omid Shokoohi. Sur place, les investisseurs étrangers sont partis, en raison des sanctions économiques décrétées par Washington contre le régime iranien. Face à ce manque d’infrastructures touristiques, certaines entreprises s’organisent et espèrent des jours meilleurs.
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