En période de vacances aux Sables-d'Olonne (Vendée), pas grand monde. Ici particulièrement, on subit de plein fouet la grève de la SNCF. Des terrasses clairsemées et une fréquentation moins importante que d'habitude : un manque à gagner pour ce restaurateur. En avril, le taux d'occupation des hôtels en France a baissé de 10%, avec une perte sèche de 150 millions d'euros.Jusqu'à 500 millions d'euros de manque à gagner pour le secteur touristiqueDe leur côté, les agences de voyages ont dû s'organiser et réadapter leurs offres, ce qui a entraîné un coût supplémentaire : jusqu'à 500 000 euros par jour de grève pour l'ensemble de la filière, selon les entreprises du voyage, en plus des pertes qu'on ne peut pas mesurer pour l'instant. Si les grèves continuent jusqu'à fin juin, elles pourraient coûter 500 millions d'euros au secteur touristique.