Découverte : visiter des lieux interdits
Visiter des lieux abandonnés, difficiles d'accès, voire interdits. L'urbex est un phénomène qui fait de plus en plus d'adeptes.
Il faut se faire discret. Ethan et Denis sont des urbexeurs, des explorateurs urbains. Le week-end, leur passe-temps est d'explorer des bâtiments abandonnés. Comme cette bâtisse du début du XXe siècle en Ile-de-France, dans laquelle ils viennent de se faufiler. L'occasion de découvrir une architecture et une époque.
Plus de 20 000 Français pratiqueraient l'urbex
Leurs objectifs : capturer des brins d'histoire et les partager avec d'autres passionnés. Parfois, ils font face à des déceptions, comme avec ce piano qui a été endommagé : "contrairement à une des règles de l'urbex qui est de laisser le lieu dans l'état dans lequel on l'a trouvé, là ce sont des personnes (...) qui détruisent tout". C'est la philosophie de l'urbex : il faut laisser les lieux intacts. Plus de 20 000 Français pratiqueraient l'exploration urbaine régulièrement, un phénomène qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Dans les vieux bâtiments, les accidents arrivent vite. Pratique illégale, les gendarmes sont régulièrement amenés à intervenir.
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