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Covid-19 : "Il faut beaucoup de concertation pour mettre en œuvre le plus efficacement possible ce couvre-feu", indique le maire de Toulouse

Le président de la République Emmanuel Macron a notamment annoncé la mise en place d'un couvre-feu entre 21 heures et 6 heures du matin, dès samedi, en Île-de-France et dans huit métropoles, dont Toulouse, pour endiguer la reprise de l'épidémie de coronavirus.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse , le 13 février 2019 au ministère de l'Économie à Paris (photo d'illustration). (ERIC PIERMONT / AFP)

"Il faut beaucoup de concertation pour gérer au mieux et mettre en œuvre le plus efficacement possible ce couvre-feu", a réagi mercredi 14 octobre sur franceinfo Jean-Luc Moudenc, le maire LR de Toulouse, après les annonces d'Emmanuel Macron sur les mesures destinées à lutter contre la propagation du Covid-19. Toulouse fait partie des villes où le couvre-feu sera instauré à partir de samedi.

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Jean-Luc Moudenc fait part de la "méthode" qui va être mise en place pour organiser ce couvre-feu. "C'est celle du couple entre le maire et le préfet. Donc, à partir de demain [Jeudi 15 octobre], il va y avoir des réunions intensives entre les services de la préfecture et les services de la mairie ou de la métropole."
Les discussions "vont sans doute aussi impliquer les professionnels parce qu'il y a des professionnels qui vont être très, très durement impactés par cette mesure".

Quelles conséquences économiques pour les professionnels ?


Le maire de Toulouse se dit inquiet "des conséquences économiques et sociales de ces mesures". "Il faut quand même se mettre à la place des professionnels concernés", souligne Jean-Luc Moudenc. "Ils ont considérablement souffert pendant la période du confinement. Ils se remettent à peu près cahin-caha depuis quelques mois. A Toulouse, on a un facteur aggravant. Pendant 18 mois, on a eu des samedis perturbés très fortement par le mouvement des gilets jaunes. Donc, il y a des professions qui ont considérablement souffert."

Le maire de Toulouse craint que le couvre-feu soit "le coup de grâce et que ces quatre semaines soient fatales à beaucoup d'entre elles". Il souhaite que soit "véritablement mis en œuvre rapidement une accentuation du soutien de l'État à ces professionnels. Parce que sinon, c'est simple, ils vont mourir et détruire des dizaines et des dizaines de milliers d'emplois".

Notre devoir républicain est d'être aux côtés de l'État, de le seconder dans cette période particulièrement difficile

Jean-Luc Moudenc

à franceinfo

"Donc, on va discuter des modalités de tout ça. Je vais sans doute mobiliser la police municipale aux côtés de la police nationale, sous les ordres du préfet. On va se coordonner. Il faut que le couvre-feu soit, évidemment respecté. Les méthodes vont être mises au point à partir de demain en préfecture."

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