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Coronavirus : le président de l’Umih Nouvelle-Aquitaine appelle à ne pas "stigmatiser les cafés, bars, hôtels ou restaurants" 

Il redoute que les professionnels "qui font correctement leur travail" payent pour les "3, 4 ou 5% des professionnels" qui ont décidé de "faire n'importe quoi".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un bar à Bordeaux réorganisé en fonction des mesures sanitaires liées au coronavirus (photo d'illustration). (CB / EPA)

Invité de franceinfo lundi 14 septembre, le président de l'Union des métiers et de l’industrie de l’hôtellerie (Umih) Nouvelle-Aquitaine, Laurent Barthelemy, a appelé à ne pas "stigmatiser les cafés, bars, hôtels ou restaurants", alors que la situation épidémique continue de se dégrader en France. Vendredi, le Premier ministre Jean Castex a demandé à plusieurs préfectures, dont la Gironde, à prendre des mesures "complémentaires".

>> Ce qu'il faut retenir du discours de Jean Castex

"On doit continuer à ouvrir avec les gestes barrières et laisser les professionnels qui ouvrent en toute sécurité travailler normalement. On estime aujourd'hui que le danger n'est pas chez les professionnels qui font correctement leur travail", a estimé Laurent Barthelemy. Selon lui, une fermeture plus tôt dans la soirée des bars et des restaurants serait une mauvaise nouvelle.

"Bien évidemment qu'il y a des établissements qui font n'importe quoi, des bars qui font des fêtes privées sans aucun geste barrière. Nous avons convenu, avec madame la préfète, que d'autres contrôles allaient avoir lieu. Il ne faut pas, parce que 3, 4 ou 5% des professionnels ont décidé de faire n'importe quoi, que les 95% restants soient pénalisés par des fermetures plus tôt dans la soirée", a-t-il plaidé.

"Ce n'est pas dans les bars qu'il y a eu une rave-party de 1 000 personnes"

"Le problème, c'est qu'on stigmatise les cafés, bars, hôtels ou restaurants. Mais ce week-end, ce n'est pas dans les cafés, bars, hôtels ou restaurants qu'il y a eu une rave-party de 1 000 personnes à Nantes ou même à Bordeaux", a souligné le président de l’Umih Nouvelle-Aquitaine.

Entre 300 et 1 000 personnes se sont rassemblées dans la nuit de samedi à dimanche pour une rave-party non déclarée à Villenave-d'Ornon, près de Bordeaux, selon France Bleu Gironde.

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