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Seine-Saint-Denis : de nouvelles images de l'interpellation à Noisy-le-Grand

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Seine-Saint-Denis : de nouvelles images de l'interpellation à Noisy-le-Grand
Seine-Saint-Denis : de nouvelles images de l'interpellation à Noisy-le-Grand Seine-Saint-Denis : de nouvelles images de l'interpellation à Noisy-le-Grand (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - L.Feuerstein, E.Pelletier, C.Verove, N.Robertson, P.Caron, T.Guéry, V.Labenne
France Télévisions
France 3

De nouvelles images pourraient relancer l'enquête ouverte le 19 septembre pour des soupçons de violences policières à Noisy-le-Grand. La vidéo de l'interpellation musclée d'un jeune homme, filmée sous un autre angle, laisse penser que la police aurait voulu se soustraire aux images de la vidéosurveillance.  

Sur les images d'une caméra de vidéosurveillance que s'est procuré Le Media TV, on aperçoit le 17 septembre, aux alentours de 21 heures, deux policiers qui arrêtent un jeune homme à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Il semble calme, mais il est emmené derrière un pilier dans un angle mort. L'un des policiers porte un premier coup. Le jeune homme se redresse, avant d'être à nouveau frappé par un agent en civil à plusieurs reprises, avec une matraque télescopique. Une fois au sol et maitrisé, un policier se met debout, sur sa jambe. Un autre agent le frappe à nouveau. La scène avait déjà été diffusée sur les réseaux sociaux, filmée sous un autre angle. La préfecture de police de Paris avait alors décidé d'ouvrir une enquête.

Enquête relancée ? 

La diffusion de ce nouveau document interroge sur l'intention des policiers. "Je vois des policiers qui vont asseoir un individu le temps de pouvoir procéder à sa neutralisation (...) derrière une colonne, parce qu'ils sont victimes systématiquement de jets de projectiles quand ils interviennent dans le secteur", explique Erwan Guermeur, du syndicat Unité-SGP-Police-FO-93. L'avocat du jeune homme, maître Arié Alimi, note quant à lui que "les policiers savent où se trouvent les caméras de surveillance". Le jeune homme a été condamné en comparution immédiate pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique. Le juge n'avait pas eu accès aux images de la vidéosurveillance. 

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