Les gendarmes "m'ont sauvée d'une mort certaine" témoigne Sandrine, une gardoise harcelée par son ex-compagnon
Sandrine, une gardoise menacée et harcelée par son ex-compagnon, a salué le travail des forces de l'ordre après son dépôt de plainte à la gendarmerie d'Anduze (Gard).
La brigade de gendarmerie d'Anduze dans le Gard a reçu une lettre de remerciement de la part de Sandrine, une femme de 50 ans, victime de harcèlement et de violences physiques de la part de son ex-compagnon qui lui a notamment envoyé 2 680 SMS en 2 mois. Les gendarmes "m'ont sauvée d'une mort certaine", a-t-elle témoigné vendredi 7 février sur France Bleu Gard Lozère.
C'est le 21 janvier dernier, que Sandrine s'est présentée à la brigade d'Anduze. Elle est immédiatement prise en charge en étant reçue par une gendarme référente en matière de violences intra-familiales. Sandrine a loué à France Bleu la qualité d'écoute et l'empathie de la gendarme : "Elle a fait un travail exceptionnel."
Si vous ne faites pas quelque chose, je disparais de cette planète
Sandrineà France Bleu Gard Lozère
"J'ai été remarquablement accueillie à la gendarmerie. La gendarme, très détendue, très souriante, m'a mise en confiance. Elle m'a prise en charge, a pris mon téléphone et a constaté le harcèlement", dont elle était victime. Sandrine a raconté comment elle a été harcelée quotidiennement depuis sa séparation. "Je sortais de chez moi, j'avais l'impression d'être traquée. Sans parler des menaces : je vais t'attraper, etc".
Son ex-compagnon l'a suivie en voiture, n'hésitant pas à lui barrer la route pour l'injurier en public. Il l'a même agressée physiquement à la sortie d'un rendez-vous, a indiqué la gendarme qui a pris la plainte de Sandrine.
L'ex-compagnon de Sandrine a finalement été interpellé. Après sa garde à vue, il a été déféré devant le procureur de la République d'Alès et placé sous contrôle judiciaire assorti de mesures strictes dans l'attente du renvoi de la procédure en correctionnelle à une date ultérieure.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.