Les secrets des prix des oeuvres de la Fiac
Le grand rendez-vous de la planète art contemporain s'est ouvert ce jeudi 22 octobre. France 2 vous dévoile pourquoi certains prix atteignent des sommets.
Un marathon de quatre jours a débuté ce jeudi 22 octobre à Paris. La Foire internationale d'art contemporain (Fiac) a ouvert ses portes aux artistes, galeristes et acheteurs du monde entier. Jusqu'au 25, tous pourront admirer les oeuvres de 175 exposants. Les plus fortunés pourront faire quelques achats.
Les prix des oeuvres à vendre se situent dans une fourchette de 100 euros à... plus de 4 millions d'euros. Qu'est-ce qui explique de tels prix ? La fabrication est un facteur déterminant. Un marteau au manche ondulé, par exemple, vaut 600 euros car le bois n'a pas été découpé mais tordu. "C'est un énorme travail de production", confie à France 2 Gilles Drouault, de la Galerie de Multiples.
Non, pas de ristourne !
La rareté et l'originalité priment également. Un paravent signé d'artistes italiens réputé se vend ainsi 25 000 euros. Hors taxes, bien sûr. Et inutile d'évoquer le mot "ristourne" avec les galeristes !
Plus encore que la rareté, c'est la pénurie qui peut faire s'envoler les prix. Une photographie de la grande Cindy Sherman coûte 108 000 euros parce que la plupart de ses oeuvres ont été acquises par des collectionneurs. Il en reste très peu sur le marché. La palme revient à une peinture de Roy Lichtenstein. Son acheteur devra débourser 4,3 millions d'euros. Les autres pourront l'admirer à la Fiac.
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