Armement : faut-il interdire les robots tueurs ?
Les robots tueurs, qui abattent des cibles sans même qu'un homme appuie sur un bouton existent. Cette terrifiante évolution est au coeur d'un sommet à Genève qui réunit 125 Etats sous l'égide des Nations unies.
Un robot volant qui détecte sa cible seul et décide d'ouvrir le feu, seul, sans intervention humaine, uniquement grâce à l'intelligence artificielle. Ces drones chinois sont peut-être les drones du futur, comme ce chien équipé d'une mitraillette, développée par une société américaine. Encore en phase de test dans plusieurs pays, ces armes autonomes sont au centre de la course à l'armement mondial.
La France nuancée
Quel statut, quelles limites donner à ces robots tueurs ? Faut-il les interdire ? C'est ce que réclament de nombreuses ONG qui s'inquiètent de la robotisation du champ de bataille. "L'être humain a déjà du mal, dans certaines circonstances, à répondre à la complexité de certaines situations sur le terrain, alors imaginez une machine", expose Aymeric Elluin, d'Amnesty International France. Russie, Israël, États-Unis s'opposent à toute interdiction de ces armes autonomes. La position de la France est plus nuancée. Les 125 pays réunis à Genève cherchent un difficile terrain d'entente sur ces robots pour mettre en place les règles qui régiront les conflits de demain.
Parmi nos sources
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