Une semaine après la fusillade dans le lycée Tocqueville de Grasse (Alpes-Maritimes), la question de la sécurité dans les établissements scolaires est relancée.
Contrôler l’entrée et la sortie des élèves est un casse-tête pour les chefs d’établissements scolaires. Leur principal syndicat demande de mettre des vigiles à l’entrée des lycées, comme le rapporte Le Parisien ce matin. Une semaine après la fusillade dans le lycée Tocqueville, où un élève est entré armé dans son établissement, les craintes sur la sécurité sont ravivées.
Sécurité renforcée
Le syndicat a mené une enquête auprès de 2 100 collèges et lycées et 64% d’entre eux estiment que la configuration des lieux ne favorise pas la sécurité. Dans 76% des établissements interrogés, c’est le personnel scolaire qui s’occupe de contrôler l’accès. Le ministère de l’Éducation ne veut pas de vigiles et estime qu’ils ne feraient pas mieux que ce qui est déjà fait. Depuis les attentats, la sécurité avait déjà été renforcée.
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