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Dans le quotidien des soldats de l'opération Sentinelle
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10 000 hommes et femmes sont mobilisés dans le cadre de l'opération Sentinelle, dont des centaines de réservistes. France 3 a rencontré plusieurs d'entre eux à Paris.
Face à la menace terroriste qui plane en France, 10 000 soldats de l'opération Sentinelle sont mobilisés pour assurer la sécurité de tous. Des centaines de réservistes, citoyens issus de la société civile et/ou anciens militaires de carrière, en font partie.
A 19 ans, Gaëlle est sergent. Elle dirige des dizaines d'hommes. Tous sont arrivés à Paris en urgence pour un mois, après les attentats de novembre. Gaëlle est bien loin de son quotidien auprès des chevaux : patrouille, quadrillage de la gare de Lyon à Paris, surveillance... Pendant 18 heures, elle et ses hommes sont mobilisés.
A 19 ans, Gaëlle est sergent. Elle dirige des dizaines d'hommes. Tous sont arrivés à Paris en urgence pour un mois, après les attentats de novembre. Gaëlle est bien loin de son quotidien auprès des chevaux : patrouille, quadrillage de la gare de Lyon à Paris, surveillance... Pendant 18 heures, elle et ses hommes sont mobilisés.
"On est pas là pour rien"
Hugo, guitariste dans la vie civile, vient de rejoindre les rangs de l'armée en tant que réserviste. Les attentats ont renforcé sa motivation. On compte 55 000 hommes et femmes dans les rangs de l'armée de réserve. Depuis un mois, les candidatures ont quasiment doublé. Dans le détail, un réserviste doit cinq jours par an au moins à l'armée, mais il n'y a pas de limite.
Gaëlle perçoit une soixantaine d'euros par jour. Ce soir, elle ne pourra pas réveillonner mais qu'importe. "On a le devoir de protéger la population. A partir du moment où on met le treillis, on a ce plaisir parce qu'on est volontaire. On est pas là pour rien", confie à France 3 celle qui va quitter la réserve pour s'engager à temps complet.
Gaëlle perçoit une soixantaine d'euros par jour. Ce soir, elle ne pourra pas réveillonner mais qu'importe. "On a le devoir de protéger la population. A partir du moment où on met le treillis, on a ce plaisir parce qu'on est volontaire. On est pas là pour rien", confie à France 3 celle qui va quitter la réserve pour s'engager à temps complet.
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