AWACS : les yeux et les oreilles du ciel
En levant les yeux lors de la parade militaire du 14 juillet, vous pourriez voir un drôle d'oiseau survoler les Champs-Elysées : l'AWACS, un avion militaire surmonté d'un énorme disque, sera l'une des attractions de la fête nationale. Une équipe du 20 Heures a eu le droit de monter à bord de l'engin.
L'AWACS est un Boeing surmonté d'un énorme disque : un double radar qui en un clin d'œil, voit tout à 360°. Il analyse en temps réel 1 million de kilomètres carré, un territoire deux fois plus grand que la France. L'adjudant Clara est chargé d'observer et de trier ces données depuis 9 ans. "Ça peut nous permettre de détecter des avions, mais aussi du relief, des bateaux, ou encore des débris et des bancs de poissons. Mon rôle est d'identifier qui sont nos alliés, quelle est la menace, et où elle se situe par rapport aux gens avec qui on travaille", détaille-t-elle.
Un appareil quasi-omniscient
C'est un AWACS qui a découvert les débris du vol Rio-Paris, abîmé en mer, ou encore ceux de l'appareil de la Germanwings écrasé dans les Alpes en 2015. En mission, toutes les analyses et transmissions ont lieu dans la partie centrale de l'avion. 18 à 30 militaires y scrutent des écrans en permanence. "Ce sont des ordinateurs qui sont encastrés dans de lourdes consoles, car on est en vol et que tout bouge", explique l'adjudant Clara. Sécuriser l'espace aérien français, identifier les avions qui volent à basse-altitude dans l'angle mort des radars au sol : rien ne doit échapper au regard des AWACS.
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