Armée : le choix des drones tueurs
Aujourd’hui, l’utilisation des robots-tueurs n’est plus tabou. La France développe toutes sortes de drones, y compris des drones kamikazes. Ce sont des armes volantes au cœur de la stratégie française. L’armée souhaite en avoir plusieurs milliers d’ici 2030. "Les cinq milliards [d'euros], c’est en réponse à un retard chronique qu’ont pris les Français sur le sujet, ils n’ont pas cru aux drones pendant longtemps", souligne Guillaume Ancel, ancien officier de l’armée française. Le drone maintient une pression permanente sur l’ennemi. Il tue et évite d’exposer les soldats.
Une arme fragile
En 2019, la doctrine change pour la France. Les premières bombes sont ajoutées sur les ailes des drones, et utilisées, pour la première fois, pour une opération anti-terroriste au Mali. Mais les tirs sont toujours guidés depuis la zone militaire où la France est engagée. Le drone est une arme fragile qui se perd facilement sur le champ de bataille. La France veut développer des engins de petite taille, bien moins chers que des missiles.
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