Vosges : les fermes-auberges menacées de fermeture faute de repreneur

Au cœur des Vosges, sur les hauteurs de Gérardmer, se trame un drôle de manège : un menu 100 % vosgien imaginé par Brigitte. Tout est produit et transformé sur place. Claude, le mari, s’occupe pendant ce temps des bêtes. Le cadre est authentique et les clients sont ravis. Pourtant, l’ambiance chaleureuse et familiale pourrait disparaître un jour. Un savoir-faire et une entreprise rare que Brigitte Voirin craint de voir tomber dans l’oubli, faute de repreneur.

Le métier peine à séduire les nouvelles générations 

"Les agriculteurs vieillissent donc prennent leur retraite, du coup les fermes-auberges sont à l’abandon. Personne n’est là pour reprendre. Quand je serai en retraite, il n’y aura plus de ferme-auberge", déplore Brigitte. Le métier singulier peine à séduire les nouvelles générations. En dix ans, six fermes-auberges ont mis la clé sous la porte dans le département des Vosges.