Aux premiers rayons de soleil, les terrasses parisiennes retrouvent l'affluence des beaux jours, et le rosé a sa place sur les tables. Mais la pénurie menace, car la production 2017 a baissé. Dans cette propriété de Provence, elle a même chuté de 40%. En cause : les conditions climatiques. "Après un hiver trop chaud, des gelées de printemps, on a quand même eu un été caniculaire, on est resté six mois pratiquement sans une goutte d'eau", accuse Jean-Louis Francone, chef de culture.La France, premier producteur et premier consommateur Dans le même temps, la consommation mondiale de rosé s'envole. La France, premier producteur, est aussi le premier consommateur et le premier exportateur. On ne va pas donc pouvoir contenter tout le monde. Même s'il faut relativiser, car la baisse de la récolte de rosé AOC en Provence n'est que de 12%, il est vrai que cette année, consommer avec modération prendra tout son sens.