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Vidéo En Tunisie, il appelle à une production de blé locale

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Près de la moitié de la consommation de blé en Tunisie dépend des importations du blé ukrainien. Alors que la guerre fait flamber les prix, des agriculteurs appellent à favoriser la production locale. Brut a rencontré l'un d'eux, Chiheb Ouali, dans sa ferme à Menzel Bourguiba.
VIDEO. En Tunisie, il appelle à une production de blé locale Près de la moitié de la consommation de blé en Tunisie dépend des importations du blé ukrainien. Alors que la guerre fait flamber les prix, des agriculteurs appellent à favoriser la production locale. Brut a rencontré l'un d'eux, Chiheb Ouali, dans sa ferme à Menzel Bourguiba. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Près de la moitié de la consommation de blé en Tunisie dépend des importations du blé ukrainien. Alors que la guerre fait flamber les prix, des agriculteurs appellent à favoriser la production locale. Brut a rencontré l'un d'eux, Chiheb Ouali, dans sa ferme à Menzel Bourguiba.

"Cette année, l'État va acheter notre blé à 1000 dinars la tonne. Et il l'achète au prix mondial à 2200 dinars la tonne. Donc c'est 500 euros la tonne de blé dur à l'achat, au cours mondial, plus le transport, c'est à peu près 700 euros la tonne", explique Chiheb Ouali.

À 34 ans, cet ingénieur agronome, agriculteur, consultant en agriculture et entrepreneur agricole appelle à une production de blé qui soit davantage locale pour faire face à la flambée des prix. En effet, la Tunisie dépend majoritaitement des importations du blé ukrainien. "Il y a un million d'hectares qui peuvent être utilisés pour produire le blé qui ne sont pas utilisés", explique-t-il. Aussi, il invite à ce que les agriculteurs soient mieux payés pour mieux travailler et pour mieux produire.

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