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Vidéo "C'est un carnage" : à Senlis, les ravages des sangliers désespèrent ce cultivateur de maïs

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Pièces à conviction.  "C'est un carnage" : à Senlis, les ravages des sangliers désespèrent ce cultivateur de maïs
Pièces à conviction. "C'est un carnage" : à Senlis, les ravages des sangliers désespèrent ce cultivateur de maïs Pièces à conviction. "C'est un carnage" : à Senlis, les ravages des sangliers désespèrent ce cultivateur de maïs
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Il y en aurait près de 2 millions en France. Pourquoi les populations de sangliers sont-elles hors de contrôle ? Près de Senlis, cet agriculteur n’en peut plus de constater leurs ravages dans ses champs de maïs. Découragé, il s’interroge même sur l’avenir de son exploitation. Il témoigne dans une enquête de "Pièces à conviction" à voir le 16 décembre 2020.

A une heure de Paris, le département de l'Oise, ses vastes forêts, et ses centaines d'hectares de champs... ravagés par les sangliers. Ils seraient 30 000 à y avoir trouvé refuge. Les dégâts atteignent 1,2 million d’euros pour le département – et près de 80 millions au niveau national. Le magazine "Pièces à conviction" diffuse le 16 décembre 2020 une enquête sur cette invasion.

Près de Senlis, François Desclaux cultive 500 hectares de maïs, colza et légumes. Cet agriculteur de 33 ans a longtemps hésité avant de reprendre l'exploitation de son père. Aujourd'hui, il est découragé par l'ampleur des dégâts. Des dégâts que ne connaissaient pas ses parents.

"Une fois qu'ils mettent le maïs par terre, après, ils mangent tout"

"C'est de pire en pire", explique-t-il aux journalistes de "Pièces à conviction", avant de les emmener voir une parcelle endommagée. Vingt hectares de maïs devenus un champ de désolation. Presque tous les pieds sont à terre. Le travail d'une année a été réduit à néant. "Tout ça, c'est les sangliers."

François a tout essayé pour les faire partir : des pétards, des gyrophares, des alarmes… Mais les sangliers finissent toujours par revenir, comme sur cette vidéo qu'il a filmée avec son fils quelques semaines auparavant.

Pour l'ensemble de ses parcelles cultivées, François estime les pertes à plus de 50 000 euros. De quoi envisager de changer de métier... "C'est désespérant, confie-t-il. Les dégâts, le fait de pas savoir si on va pouvoir récolter quelque chose... c'est inquiétant."

Extrait de "Les sangliers de la discorde, la face cachée d'une invasion", une enquête à voir dans "Pièces à conviction" le 16 décembre 2020.

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