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Vidéo À Toulouse, un botaniste met en lumière les plantes sauvages qui poussent au milieu du bitume

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 8 min
De mystérieuses inscriptions à la craie sont apparues dans les rues de Toulouse. On les doit au botaniste Boris Presseq. Son but : mettre en lumière les plantes sauvages qui poussent au milieu du bitume. Brut l'a suivi.
VIDEO. À Toulouse, un botaniste met en lumière les plantes sauvages qui poussent au milieu du bitume De mystérieuses inscriptions à la craie sont apparues dans les rues de Toulouse. On les doit au botaniste Boris Presseq. Son but : mettre en lumière les plantes sauvages qui poussent au milieu du bitume. Brut l'a suivi. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

De mystérieuses inscriptions à la craie sont apparues dans les rues de Toulouse. On les doit au botaniste Boris Presseq. Son but : mettre en lumière les plantes sauvages qui poussent au milieu du bitume. Brut l'a suivi.

"Fraisier d'Inde", "Pariétaire de Judée", "Vigne vierge"... peut-on lire sur plusieurs trottoirs à Toulouse. Ces noms d'espèces de plantes sauvages sont écrits à la craie à même le sol, à l'initiative du botaniste au Muséum de Toulouse Boris Presseq. "Pour tout le monde, c'est une mauvaise herbe, en fait, c'est une plante dont les fruits sont comestibles", explique-t-il. Son objectif : faire prendre conscience aux citadins de l'importance de la nature qui les entoure. Selon lui, il remplit ici un rôle pédagogique et de sensibilisation. "C'est aussi pour montrer que tout ce vivant, à côté duquel on passe, on peut aussi le respecter." Selon Boris Presseq, nous protégeons souvent ce que nous connaissons. "À partir du moment où on nomme quelque chose, on lui donne une existence", continue le botaniste lequel souhaite également sensibiliser sur l'importance de ces plantes sauvages sur la chaîne alimentaire et donc sur la biodiversité.

Laisser la nature respirer

Boris Presseq en est convaincu : si les villes étaient "un peu abandonnées", elles seraient beaucoup plus vertes. Pour illustrer son propos, le botaniste nous emmène dans un espace en plein cœur de la ville rose. Il s'agit d'une sorte de cour intérieure où la nature semble avoir repris ses droits. "À la limite, on n'a presque plus au sol le minéral. On voit plus de vert, aujourd'hui, que du gris", constate Boris Presseq. Aussi, le lieu abrite des animaux notamment des oiseaux qui peuvent se nourrir des fruits offerts par les nombreuses plantes sauvages.

Dans cette dynamique de préservation des plantes sauvages, Boris Presseq salue et met en avant l'initiative nommée "un mètre carré pour la biodiversité". Une initiative qui encourage toute personne à préserver un espace de nature. "Tout le monde, chez soi, peut protéger, même une toute petite surface, même un mètre carré, qu'on laisse complètement pousser de manière anarchique", explique-t-il. Car derrière cette anarchie de verdure, se cache en réalité une "biodiversité stupéfiante". "Il faut pas grand-chose à la nature pour qu'elle se développe (…) il faut juste la laisser un peu s'exprimer", conclue le botaniste.

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