Terres morcelées, faibles rendements à l'hectare, sols caillouteux qui doivent être travaillés à la broyeuse : ces contraintes naturelles ne sont plus reconnues dans le cadre des zones jugées défavorisées. Vivien Brian, qui partage avec son oncle une exploitation de vaches laitières, perdrait presque 10 000 euros d'aides par an, soit 20% de ses revenus. "Ceux qui ont fait les calculs ne travaillent pas dans les champs toute la journée, ils sont dans leur bureau à faire des calculs pour économiser des millions d'euros", estime-t-il.1 058 communes concernéesEn Occitanie, 1 058 communes vont perdre ces aides, qui faisaient jusqu'alors vivre l'agriculture dans des zones difficiles. Depuis plusieurs mois, la colère monte dans le Sud-Ouest. Les agriculteurs ne disposent plus que de quelques heures pour convaincre avant une réunion le 26 janvier prochain au ministère de l'Agriculture.