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Pétition contre les cloches de vaches en Haute-Savoie : le conseil municipal du Biot met fin à la polémique

Les vaches du Biot, en Haute-Savoie, garderont leurs cloches. Les élus de la commune ont décidé de ne pas donner suite à la pétition lancée par douze propriétaires de résidences secondaires qui se plaignaient.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une vache de la commune du Biot, en Haute-Savoie.  (MAXPPP)

Les vaches du Biot, en Haute-Savoie, garderont finalement leurs cloches malgré les plaintes pour nuisances sonores de certains habitants, rapporte France Bleu Pays de Savoie, vendredi 15 septembre. Jeudi soir, le conseil municipal du village de 500 habitants a décidé de mettre un terme à la polémique en se positionnant en faveur des éleveurs. 

Les cloches soutenues jusqu'en Australie

Excédés par le bruit de tintement, douze propriétaires de résidences secondaires, presque tous britanniques, avaient lancé début septembre une pétition contre les clarines des bovins de la commune. Elle avait recueilli une vingtaine de signatures et avait été envoyée au maire Henri-Victor Tournier. 

Un autre texte en faveur des cloches et diffusé sur le site change.org, avait, dans la foulée, obtenu plus de 112 000 soutiens, dont certains en Australie et au Canada. Le maire de la commune a également reçu près de 2 000 mails de soutien.

L'abreuvoir sera déplacé

Les dix élus ont adopté, jeudi soir, une délibération de soutien à l'éleveur. Ils ont également promis de déplacer l'abreuvoir, afin de limiter les déplacements des vaches, et, donc, le bruit de leurs cloches.

Les propriétaires qui s'étaient plaints du bruit, invités à s'exprimer devant le conseil municipal, ont décliné l'invitation. "Surtout la nuit, quand les vaches se déplaçaient, ça faisait un petit peu de bruit. Comme c'était l'été, on essayait de dormir la fenêtre ouverte, oui, je comprends que ceux qui étaient près puissent être dérangés par les cloches", a expliqué un voisin, venu les représenter.

Il y a une semaine, 400 personnes avaient manifesté sur le col du Corbier, où se trouvent les vaches, au nom de la défense du patrimoine local.

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