Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Agriculture : "si l’on ne change pas alors on est sûr de se tromper" selon Bruno Parmentier

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 7min
À quelques jours de l’ouverture du Salon international de l’agriculture de Paris, Stéphane Dépinoy reçoit Bruno Parmentier, économiste, ancien directeur de l’école supérieure d’agriculture d’Angers, dans ":L’éco" mercredi 15 février. L’agriculture, un système à bout de souffle ?
Agriculture : "si l’on ne change pas alors on est sûr de se tromper" selon Bruno Parmentier À quelques jours de l’ouverture du Salon international de l’agriculture de Paris, Stéphane Dépinoy reçoit Bruno Parmentier, économiste, ancien directeur de l’école supérieure d’agriculture d’Angers, dans ":L’éco" mercredi 15 février. L’agriculture, un système à bout de souffle ? (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - Maurine Bajac
France Télévisions

À quelques jours de l’ouverture du Salon international de l’agriculture de Paris, Stéphane Dépinoy reçoit Bruno Parmentier, économiste, ancien directeur de l’école supérieure d’agriculture d’Angers, dans ":L’éco" mercredi 15 février. L’agriculture, un système à bout de souffle ?   

 "En pleine année électorale, où sont les débats sur l’avenir de l’agriculture ? Il ne suffit pas d’aller serrer des mains et se faire photographier" alerte l'économiste Bruno Parmentier, ancien directeur de l’école supérieure d’agriculture d’Angers, mercredi 15 février sur le canapé gris de ":L’éco".

La société évolue, les habitudes alimentaires avec : "La viande et le lait sont moins à la mode qu’ils n’étaient. La demande baisse donc il faut faire de la qualité au lieu de faire de la quantité. Mais c’est un énorme changement et en ne le voyant pas il va y avoir des milliers d’éleveurs qui vont se casser la figure cette année."

Le bio a la côte. C’est tout une culture agricole, des habitudes à bouleverser pour passer de l’intensif au durable : "on a absolument besoin de continuer à faire du blé de façon intensive mais le problème c’est de le faire autrement. Au lieu de le faire avec tout chimie, tout tracteur, tout pétrole : le faire en intensifiant les processus écologiques."

"on a la connaissance pour que tout le monde mange à sa faim"

En réponse à la Question qui fâche, concernant la famine, plaie béante du continent africain, Bruno Parmentier répond : "il y a autant de personnes qui meurent de faim qu’il y a 100 ans. C’est possible, on a la connaissance pour que tout le monde mange à sa faim. Mais il faut s’y mettre, est-ce qu’on en a envie ?"

Stephane Dépinoy conclut cet entretien sur les notes du prix Nobel, Bob Dylan, avec The times are changin’. Des paroles qui raisonnent d'actualité dans le studio Gilles Jacquier : "les temps changent et notamment les temps de l’agriculture" termine Bruno Parmentier.

":L'éco" vous donne rendez-vous du lundi au jeudi à 9h20 sur Franceinfo.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.