Les Allemands et Danois ont adopté les fermes géantes. Un modèle que l'on dit plus rentable.
À l'étranger, l'élevage se pratique version xxl. En France, la situation est différente. Les exploitations sont petites et souvent familiales. France 2 a rencontré un éleveur breton qui rêve d'agrandir son exploitation, mais pour l'instant il se limite à 120 truies. "On a un nombre maxi, je n'ai pas le droit de le dépasser. À chaque fois que l'on veut faire une modification, il faut en faire la demande , en espérant que les normes n'ont pas trop changé", commente-t-il. Pour avoir plus de porcs, il lui faudrait beaucoup plus que ses 60 hectares actuels. "Faut que j'augmente le nombre d'hectares disponibles pour répandre mon lisier", poursuit Michel de Saint-Jean.
Une évolution à venir
Le manque de terre et le casse-tête administratif expliqueraient en grande partie la taille réduite des exploitations françaises. 200 truies en moyenne contre 1 200 en Espagne.
"Nous devons nous orienter vers une certaine concentration parce qu'il n'y a pas la relève humaine (...), mais en tout état de cause on n’ira pas vers le gigantisme à l'Américaine, à la Brésilienne, voire à l'Espagnole", avoue Guillaume Roué, président d'Inaporc.
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