Crise porcine : l'élevage traditionnel pour éviter les déboires
Certains producteurs s'en sortent mieux que d'autres en raison d'un choix particulier : celui de se tourner vers un élevage moins intensif et plus raffiné.
Plus de la moitié des élevages de porcs français sont en Bretagne, où le modèle de production intensif est parfois décrié. Ailleurs, pour être moins dépendants de l'agro-alimentaire, des éleveurs ont choisi de se concentrer sur des espèces rares.
En Haute-Vienne, plusieurs producteurs élèvent du cul noir limousin, un porc ibérique à la croissance lente et à la viande plus grasse. Ce porc, qui a failli disparaître dans les années 1970, est très recherché par les charcutiers et les restaurants.
Une pratique très marginale
Élevé en plein air, il est surtout commercialisé en vente directe et localement. Sa rentabilité est certaine : cette viande haut-de-gamme s'écoule à 3,40 euros le kilo, soit bien plus que le prix au kilo de porc standard (1,40 euro). L'élevage traditionnel permet aux producteurs de s'en sortir mieux, mais cette pratique demeure très marginale.
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