Consommation : les circuits courts, solution face à l'inflation
En achetant leurs produits directement au producteur, les consommateurs parviennent à faire d'importantes économies. C'est notamment le cas sur les fruits et légumes, où les marges sont réduites et la qualité toujours au rendez-vous.
Les dernières tomates de l'été, origine France, sont à moins de trois euros le kilo. Chez un primeur en bord de route, pas de trace d'inflation, ses prix sont 30 % moins cher en moyenne. "On va directement au producteur, il n’y a pas trop de marge, c’est pour ça qu’on touche moins cher. Ils ne nous livrent pas, on se déplace", explique un consommateur. Un acheminement local des légumes mais surtout plus de charges en énergie, car ici, rien n’est mis au frigo. Résultat, les étiquettes sont alléchantes. De quoi séduire cette cliente qui a fait le plein, samedi 24 septembre : "Poivrons, aubergines, salades, poires, raisin et même s'il y a un pète dessus ce n’est pas gênant tant que le produit est bon".
Le bio également moins cher
Sur un autre marché bio et contrairement aux idées reçues, là encore le circuit court prend l'avantage sur les grandes enseignes. Pas d'intermédiaire, des marges plus réduites, cette agricultrice tente de maintenir ses prix malgré des coûts de production plus élevés : "Pour le moment la hausse des prix ne s’est pas encore complètement répercutée. En tant que producteur, on prend encore un peu sur notre marge, et puis on verra jusqu'à quand ça va tenir". L’achat en vente directe est une alternative de plus en plus plébiscitée par les consommateurs.
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