Deux tonnes de fumier ont été déversées devant la permanence de la députée LREM Monique Iborra. Un symbole pour les agriculteurs toulousains venus manifester leur opposition à la ratification du Ceta. D'autres actions coup-de-poing ont été menées jeudi 1er août devant la préfecture de Haute-Garonne. Certains reprochent à l'État de ne pas avoir accepté leur invitation au dialogue lundi 29 juillet.Des permanences prises pour cibles depuis dix joursDans le centre-ville de Toulouse, la permanence parlementaire de Corinne Vignon a été murée avec des parpaings. Cette députée LREM, qui a aussi voté la ratification du traité de libre-échange, se dit scandalisée par la méthode, mais assume son choix. Les agriculteurs de la région affirment vouloir marquer les esprits, mais sans violences. Depuis dix jours, une quinzaine de permanences LREM ont été murées, taguées ou vandalisées.