Au bout des terres bretonnes, une quinzaine d’îles : Ouessant, Molène, Hoedic. Des résidences secondaires, mais de moins en moins d’agriculteurs. François Le Tron est maraîcher depuis quarante ans sur l’île de Bréhat. Il cultive tomates, courgettes et salades qu’il vend sur le marché. En trente ans, l’île est passée d’une dizaine d’exploitations, à seulement cinq. "Il y a une vraie demande, à tel point qu’on a du mal à fournir, par exemple on manque de tomates, de concombre, de haricots…" explique l’agriculteur.Etre agriculteur sur ces îles, un parcours du combattantLes consommateurs voudraient bien voir revenir les agriculteurs. Pourquoi ont-ils disparu sur les îles bretonnes ? Avoir une exploitation sur ces îles est un parcours du combattant. Première difficulté, la loi littorale et les plans locaux d’urbanisme : impossible de construire de nouveaux bâtiments agricoles et difficile d’agrandir pour stocker.