Pour certains entrepreneurs, trouver du personnel n’est pas chose aisée. Le recrutement est difficile. Philippe Seas est un chef d’entreprise pour qui les commandes de stores pleuvent, mais il manque de main-d’œuvre pour palier l’augmentation de son activité. "On cherche trois personnes, on a du mal à trouver du personnel qualifié. C’est un métier tellement multiple, du serrurier, du menuisier, de l’électricien. Tout doit être en un seul homme", explique-t-il. Pour inciter les candidats, il promet une prime d’intéressement et des bonus.Des offres non pourvuesUne méthode qui concerne aussi d’autres secteurs, comme pour les aides à domicile, qui vont voir leur salaire augmenter en octobre. Mais dans une usine de charcuterie du Grand-Est, 50 places sont toujours à prendre. L’entreprise risque de perdre des marchés et accuser une production en baisse, se répercutant sur le chiffre d’affaires. "Des secteurs se portent très bien et d’autres très mal. Les besoins de main-d’œuvre ne sont pas les mêmes, il faudrait des transitions de certains secteurs, où il y a des sureffectifs, vers des secteurs en tension", décrypte Mathieu Plane, économiste à l’OFCE.