En quelques semaines, il a tout perdu : son entreprise de location audiovisuelle, ses 18 salariés, son revenu. "Du jour au lendemain, on s'est retrouvé presque à la rue, sans ressource, c'est une claque, une vraie claque", confie à France 3, Freddy Claverie. Il y a deux ans, il déposait le bilan, et comme tout chef d'entreprise après une faillite, il ne touche pas le chômage, un droit réservé aux salariés. "J'ai pour l'instant, j'ai le soutien de mes parents qui m'aident un petit peu à vivre", poursuit-il.Des assurances privéesPour toucher une indemnité, il fallait avoir souscrit à une assurance privée. Seuls 20 000 patrons sur trois millions en possèderaient une. Ce n'était pas le cas de Freddy Claverie. Son objectif, plus que d'être indemnisé, c'est de recréer une entreprise pour recréer de l'emploi. Comme lui, plus de 50 000 entrepreneurs ont perdu leur emploi l'an passé.