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Vidéo Conseil de défense : "C'est la santé des gens d'abord", a affirmé Philippe Martinez, qui encourage le télétravail

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Article rédigé par franceinfo
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Le secrétaire général de la CGT reproche au président Macron de ne pas avoir été "vraiment clair" sur le télétravail.

"On n'a pas changé d'avis par rapport au printemps. C'est la santé des citoyens d'abord", a déclaré Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, sur France Inter mardi 27 octobre, au lendemain d'une première réunion entre les partenaires sociaux et Jean Castex. Le Premier ministre les reçoit à nouveau à Matignon mardi après-midi.

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"Il faut des mesures cohérentes, qui doivent être bien perçues par les citoyens", estime le dirigeant syndical. "Depuis la rentrée, il y a trop de discours contradictoires, d'annonces floues. Le Président de la République n'a pas vraiment été clair, notamment sur le télétravail", a-t-il déploré. "Il faut rassurer les citoyens car le confinement et le chômage partiel, ça coûte cher. Choisir entre sa santé et son pouvoir d'achat, ce sont des questions difficiles à trancher. Il faut rassurer les citoyens sur leur avenir", a-t-il répété. 

Il faut des règles claires pour que les citoyens n'aient pas l'impression d'être traités différemment en fonction de l'entreprise où il travaille. 

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT

à France Inter

Le secrétaire général de la CGT a demandé que le protocole sanitaire soit retravaillé, pour l'adapter aux entreprises. "Dans certaines entreprises comme les abattoirs, la durée d'efficacité des masques n'est pas la même car le milieu est humide. C'est ce que nous disons depuis le printemps. Il faut des règles adaptées aux entreprises et aux différents secteurs", insiste-t-il.

"D'après les statistiques, plus de 60% des clusters sont dans les entreprises, les lycées et les universités. C'est là qu'il faut agir", lance Philippe Martinez, qui regrette que le Medef ait refusé un accord national et interprofessionnel sur le télétravail. "C'était indispensable pour que les règles soient claires et les mêmes pour tout le monde. Emmanuel Macron n'a pas beaucoup incité à généraliser le télétravail", critique le délgué syndical.

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