Emploi : les femmes peu qualifiées sont plus nombreuses à être exposées à des horaires de travail atypiques
Un rapport de l'Institut national d'études démographiques, l'Ined, décrit des horaires de plus en plus atypiques. Les femmes qui sont peu qualifiées sont les plus exposées.
Avant 5 heures du matin, la nuit ou le week-end, 36% des Français travaillent en horaires dits "atypiques". C'est le cas d'un infirmier qui repasse de nuit pour un mois, de 19 heures à 7 heures du matin. "Sur du long terme, ça aura des conséquences. Je sais très bien que sur la santé, il y a un risque majoré de cancer (...), il y a des maladies qui se déclarent plus facilement quand on travaille de nuit", explique William Pérel, infirmier en réanimation à l’AP-HP (Paris).
Les femmes plus concernées par les horaires décalés
Derrière ces 36% se cachent des inégalités en fonction du sexe et de la qualification de la personne. Les femmes sont les plus concernées par les horaires décalés. Elles sont 37% contre 35% des hommes. Deux secteurs sont particulièrement touchés : la santé et l'assistance à la personne, ainsi que le commerce et la grande distribution selon Anne Lambert, sociologue.
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