Retraites : les "TUC" à la recherche de leurs trimestres perdus
Dans les années 80, Yves Coussement, trésorier de l'association "TUC, les oubliés de la retraite", était animateur. Il fait alors partie de ces jeunes chômeurs ayant signé un TUC, un travail d'utilité collective. À l'heure de la retraite, ses huit mois de contrat n'ont pas été retenus dans son relevé de carrière. "C'est un manque à gagner de 250 pros par mois", observe-t-il.
Reçus à l'Assemblée nationale
En 1981, la génération Mitterrand affrontait le chômage de masse. Le TUC, réservé aux 18-10, apparait comme une solution. C'est le premier contrat jeune subventionné par l'État. L'arme permet de lutter contre le chômage, mais se retourne aujourd'hui contre ceux qui en ont bénéficié. Comme Serge Laurent, adhérent de l'association "TUC, les oubliés de la retraite", ils sont 350 000 à avoir signé un TUC. L'association qui les représente doit être reçue à l'Assemblée nationale.
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