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Laurent Berger : "Il ne faut pas qu'il y ait de solutions prédéfinies" lors de la conférence de financement des retraites

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Laurent Berger : "il ne faut pas qu'il y ait de solutions prédéfinies sur la table" lors de la conférence de financement
Laurent Berger : "il ne faut pas qu'il y ait de solutions prédéfinies sur la table" lors de la conférence de financement Laurent Berger : "il ne faut pas qu'il y ait de solutions prédéfinies sur la table" lors de la conférence de financement
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Le patron de la CFDT, Laurent Berger, est l'invité des "4 Vérités" de France 2 mercredi 29 janvier.

À la veille du début de la conférence de financement de sretraites, tenue entre les organisations syndicales et le gouvernement, et qui doit aboutir à l'équilibre du futur système à points, le patron de la CFDT se veut prudent. "Il y a un besoin d'expertiser les chiffres", note mercredi 29 janvier Laurent Berger, en référence à l'étude d'impact de 1 000 pages, publiée le 24 janvier. Puisqu'elle dépeint un mécanisme de "baisse des recettes et pas d'augmentation des dépenses", le leader syndical souhaite pour l'heure "objectiver le diagnostic" de la réforme.

Laurent Berger est celui qui a suggéré cette idée de conférence de financement pour sortir de la crise qui agite le pays depuis le 5 décembre dernier. Il rappelle que d'autres discussions parallèles sont en cours, comme "celles sur la pénibilité et les fins de carrière", autant de sujets "particulièrement importants pour la CFDT". Le patron du syndicat réformiste prévient : "il ne faut pas qu'il y ait de solutions prédéfinies sur la table" lors de cette conférence de financement.

Davantage de temps

Favorable à un système universel de retraite, la CFDT pose pour autant certaines conditions. L'abandon de l'âge pivot a été la première. D'autres lignes rouges existent. "Hors de question de ne pas parler de contributions des entreprises", assure Laurent Berger, qui dénonce également "l'hypocrisie sur l'emploi des seniors". Selon lui, "le malaise social n'est pas terminé". Il invite à "prendre plus de temps" pour les négociations avec l'exécutif. Après autant de tergiversations, le patron de la CFDT aspire à "remettre le sens d'un système universel sur la table". 

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