Jean-Paul Delevoye : un avenir incertain au sein du gouvernement
Jean-Paul Delevoye, le "monsieur retraites" du gouvernement va-t-il devoir démissionner ? Après la révélation des 13 mandats occupés en parallèle aux fonctions du haut-commissaire aux Retraites, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) décidera mercredi 18 décembre de saisir ou non la justice dans ce dossier.
C'est une erreur qui pèse lourd sur Jean-Paul Delevoye. Épinglé par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), le ministre en charge de la réforme des retraites a dû revoir sa copie. Aux trois mandats initialement inscrits dans sa déclaration d'intérêts, dix autres ont finalement été rajoutés. Des fonctions bénévoles pour 11 d'entre elles, exercées par exemple, au sein de la Fédération Française des diabétiques ou à la Fondation du Crédit Agricole du Nord Est.
Des explications qui ne convainquent pas l'association Anticor
Cet oubli, voici comment Jean-Paul Delevoye le justifie : "J'ai fait ces omissions, car pour moi, c'était de l'ordre de l'engagement social." Des explications que remet en cause Jean-Christophe Picard, président de l'association Anticor. "À ce niveau de responsabilités, si on n'est pas capable de remplir un document simple, on n'est pas capable d'être membre du gouvernement", assène-t-il. Deux autres mandats, rémunérés cette fois, pourraient cependant devenir plus embarrassants pour le haut-commissaire : un poste de conseiller pour le groupe IGS et un mandat au sein du think tank Parallaxe.
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