Le constructeur automobile PSA Peugeot-Citroën souhaite utiliser le nouveau dispositif de la rupture conventionnelle pour se séparer de 1 300 salariés. Ce mardi 9 janvier, la direction et les syndicats du groupe se sont réunis à Poissy (Yvelines). PSA a d'ores et déjà sorti les arguments pour accélérer les négociations et aller vite. "La direction espère un accord avant fin février avec 1 300 départs volontaires. La rupture conventionnelle collective est donc un atout pour aller vite", résume la journaliste Anne-Claire Le Sann en direct du siège de PSA.+1,7 milliard d'euros de profits en 2016Issu des ordonnances Macron, le nouveau dispositif allège les procédures de licenciement, car l'entreprise n'a plus besoin de justifier de difficultés économiques. "Seule obligation : obtenir un accord majoritaire avec les syndicats. Et c'est là que ça devrait coincer, puisque la CGT s'oppose à la rupture conventionnelle collective", poursuit la journaliste. En 2016, PSA a enregistré +1,7 milliard d'euros de profits. La réunion entre syndicats et direction se poursuit afin d'aborder la question financière de la rupture conventionnelle collective.