"C'est votre monde qu'on prépare" : Emmanuel Macron s'adresse aux jeunes pendant le débat national en Saône-et-Loire
Le président Emmanuel Macron fait étape en Saône-et-Loire, jeudi 7 février, pour un débat face à un millier de jeunes.
Cette étape spéciale du grand débat, face à un millier de jeunes réunis en Saône-et-Loire, a des airs de grand oral pour Emmanuel Macron et ses ministres. Face aux jeunes, le président de la République affirme en préambule qu'il est là pour écouter. "La France de dans dix ans, dans vingt ans, c'est la vôtre, déclare le chef de l'État. Tous ces grands défis du pays que nous avons à saisir, nous n'allons pas les régler en un mois, deux mois, six mois, même un an."
Ça va parfois prendre plusieurs années mais c'est votre monde qu'on prépare.
Emmanuel Macronle 7 février, face aux jeunes
Mais comme dans toutes les éditions précédentes, ce n'est pas la salle qui tient le micro, c'est bien le président qui défend ses politiques, comme le service national universel. "Est ce qu'on va être obligés d'arrêter nos études pour faire le service national universel ?" demande un jeune dans la salle. Réponse du président : "Depuis la fin du service militaire, on n'a plus ce moment où toute une classe d'âge, quelle que ce soit la région d'où on vient, quel que soit le milieu social, on se retrouve pendant un moment ensemble, ce qui fait que chacun a son parcours, mais qu'on ne fait jamais société tous ensemble". Le jeune homme qui avait posé la question aura finalement sa réponse : non. Réponse affinée par le secrétaire d'État Gabriel Attal chargé du dossier.
Les internats bientôt développés ?
C'est d'ailleurs la nouveauté du format du jour : Emmanuel Macron convoque au tableau ses ministres. Muriel Pénicaud un peu, Jean-Michel Blanquer souvent, et parfois une annonce se glisse. "On va développer les internats. Il y aura plus d'internats en France, et parfois les internats qui existent aujourd'hui et qui ne sont pas tous remplis, seront davantage remplis parce qu'il y aura un projet derrière les internats", précise le ministre de l'Éducation nationale. Au détour d'une phrase, Emmanuel Macron affirme, lui, qu'il voudrait intégrer l'examen du permis de conduire au service national universel. Ce n'est pas arbitré, répond le ministère concerné.
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