: Vidéo Europe : "Ce n’est pas à monsieur Trump de nous dicter ce que nous avons à faire", selon Sylvie Goulard
Invitée de Stephane Dépinoy dans ":L’éco" lundi 30 janvier, la députée européenne Sylvie Goulard est bien consciente que l’année électorale dessinera les perspectives d’une nouvelle Europe. Pour elle le choix est fait : ce sera avec Emmanuel Macron.
"L’Europe est ce que nous en faisons ! Ce n’est pas à Monsieur Trump de nous dicter ce que nous avons à faire" c’est Sylvie Goulard, députée européenne, qui l’affirme sur le plateau de ":L’éco" lundi 30 janvier.
Elle poursuit : "je crois que ce doit être un signal d’alarme pour les européens. C’est notre monnaie, notre prospérité, mais aussi le cadre de vie dans lequel on a vécu depuis l’après-guerre qui est concerné. Si nous entrons dans un affrontement avec les Etats-Unis personne ne sait où cela pourrait aller : c’est le moment donc de resserrer les rangs. Il faut faire le travail."
Pour elle, ce nouveau sursaut européen est déjà "En Marche !" avec Emmanuel Macron : "je crois que l’élection présidentielle en France et le choix d’un nouveau chancelier en Allemagne, devraient permettre de redonner de l’élan à la construction européenne : de se doter d’une politique migratoire, d’une politique de défense, de réagir assez rapidement. Ce qui m’intéresse c’est de travailler avec quelqu'un qui soit en mesure de travailler avec les allemands ou d’autres pays d’Europe, qui fait cet effort."
"l’Europe est le bouc-émissaire le plus commode qui soit"
La Question qui fâche fait justement l'objet du soutien de la députée auprès de l’ancien ministre de l’Economie, Sylvie Goulard y répond : "l’Europe est le bouc-émissaire le plus commode qui soit ! Mais ce qui est plus intéressant c’est de voir quand quelqu’un a le courage de défendre des idées européennes. Lorsqu’Emmanuel Macron a fait son meeting au mois de décembre il y avait presque 15 000 personnes, beaucoup de drapeaux européens, le moment le plus exalté a été celui où il était question d’Europe."
Stephane Dépinoy conclut cet entretien sur les notez jazzy de Louis Amstrong avec What a wonderful world : "l’économie suppose la stabilité et l’optimisme. Vous n’avez aucune entreprise qui marche si les produits qu’on vend ne plaisent pas." assure la députée avant d'ajouter : "il y a eu un moment où les Etats-Unis apparaissaient comme un "wonderful world", peut-être plus maintenant donc vigilance malgré tout."
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