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Vidéo Barroso : le prix Nobel de la paix est "un encouragement" pour l'UE

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Barroso : le prix Nobel de la paix est "un encouragement" pour l'UE ( France 2 - François Beaudonnet et Bertrand Catrice)
Article rédigé par franceinfo
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L'Union européenne en crise reçoit ce lundi le prix Nobel de la paix. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, estime que les Européens doivent en être "fiers".

CRISE EUROPEENNE – Après une annus horribilis qui l'a vue se déchirer à de maintes reprises, une Union européenne en crise reçoit, lundi 10 décembre, le prix Nobel de la paix, qui récompense son rôle dans la transformation "d'un continent de guerre en continent de paix".

Le Nobel sera formellement remis lors d'une cérémonie  à Oslo (Norvège) à un trio de présidents, celui de l'UE, Herman Van Rompuy, du Parlement européen, Martin Schulz, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Ce dernier a donné une interview à  François Beaudonnet et à Bertrand Catrice pour France 2. Il estime que ce prix est "juste". Il invite les Européens à en être "fiers" et à y voir "une reconnaissance" et "un encouragement".

"Nous pourrons avoir un jour le prix Nobel d'économie"

"Nous devons faire plus pour répondre à l'actuelle crise économique. Nous y travaillons. Très honnêtement, ce n'est pas facile", déclare José Manuel Barroso. "Nous sommes en train de garantir ce qui est essentiel, c'est à dire un équilibre entre responsabilité et solidarité", affirme le président de la Commission européenne qui affirme que "l'Europe est une partie de la solution à la crise." 

"Equilibre des comptes publics", "réformes structurelles", "compétitivité", "croissance" : "si on travaille sur tous ces domaines, je crois que nous pourrons avoir un jour le prix Nobel d'économie", assure José Manuel Barroso, qui précise toutefois qu'il parle "au sens figuré". Il entend par là qu'il espère "voir que notre politique économique, décidée en commun, va produire des résultats positifs pour nos citoyens."

Pourtant, même pour la cérémonie censée les honorer, les 27 ne sont pas parvenus à accorder leurs violons. Une vingtaine de dirigeants, dont François Hollande et Angela Merkel, assisteront à la remise du prix Nobel. Mais une demi-douzaine de chefs de gouvernement ont décliné l'invitation, pas toujours pour des questions de calendrier. Parmi les absents de marque, le Britannique David Cameron, qui ne compte pas parmi les plus euro-enthousiastes, a laissé sa place au numéro deux de son gouvernement, Nick Clegg.

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