Colère des agriculteurs : "La Lepénie a des accointances évidentes avec la Coordination rurale", assure le sénateur François Patriat
Lors de sa visite du Salon de l'agriculture, samedi 24 février, Emmanuel Macron s'est fait siffler. Pour François Patriat, sénateur Renaissance de la Côte-d'Or, président du groupe RDPI, qui était aux côtés du chef de l'État, cette visite est "celle où il y a eu le plus de bruit, ce n'est pas celle où il y a eu moins de travail ou moins de débat". Invité du 19/20 info, lundi 26 février, il assure qu'Emmanuel Macron est "studieux" lors de ses visites au Salon de l'agriculture. "Il vient là pour discuter avec chacune des filières, avec chacun des responsables agricoles", affirme-t-il.
Une partie du monde paysan tenté par l'extrême droite
Selon lui, un syndicat minoritaire avait "chauffé ses troupes" pour qu'Emmanuel Macron ne puisse pas inaugurer le Salon. "Je pense qu'ils n'ont pas doré l'image du salon en ayant une attitude aussi agressive", ajoute François Patriat. Emmanuel Macron a indiqué que le syndicat de la Coordination rurale était l'allié du Rassemblement national. "La Lepénie a des accointances évidentes avec la Coordination rurale", assure le sénateur, qui ajoute que Jordan Bardella, lors de sa visite au Salon, a déjeuné avec la Coordination rurale.
"Ils se retrouvent dans ce discours simpliste, binaire, de dire 'pour protéger le monde agricole aujourd'hui, fermons les frontières'", développe François Patriat. Pour lui, le discours du RN gagne les agriculteurs. "Aujourd'hui, une partie du monde paysan serait plus tentée de voter pour l'extrême droite qu'elle ne votait pour la droite classique avant", conclut-il.
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